Plusieurs rappels sont utiles en préambule :
Le terme « autoroutes à vélos » provient de la « Délibération cadre relative à la politique cyclable de Grenoble-Alpes-Métropole » (rapporteur M. Mongaburu) du 19 décembre 2014. Cette expression est internationale. Les anglais disent Cycle Super Highways, les hollandais Snelfietsroutes, les allemands Radschnellweg, les danois Cykel Superstier. Il s’agit d’infrastructures pour le cheminement rapide et massif des vélos dans des conditions sécurisées pour eux.
Mais pour les piétons ?
Nous nous étions publiquement exprimés il y a un an sur les problèmes posés par le passage d’une autoroute à vélos en centre ville en général, et devant le lycée Champollion en particulier.
Le proviseur du lycée avait lui aussi dit son inquiétude par voie de presse : « 1 900 élèves par jour entrent chaque matin au lycée, cours Lafontaine. J’observe qu’aujourd’hui les vélos serpentent sans guère de vigilance autour des élèves. Qu’en sera-t-il du flux massif de vélos ? »
A ce problème s’ajoute celui de la suppression des barrières de sécurité devant le lycée, pour permettre la traversée car ce n’est plus possible ailleurs sur le cours Lafontaine. En effet, une bordure en dur de 15cm de hauteur divise désormais la chaussée, ce qui a supprimé la perméabilité piétonne. Les deux photos ci dessous l’illustrent.