L’Union de Quartier a réagi au retour reçu à sa première lettre, en expliquant à nouveau aux élus en charge le besoin du retour des bandes blanches, pour que les passages piétons redeviennent visibles et compréhensibles par tous, comme doivent l’être depuis toujours les « passages protégés ».
Celui qui traversait la rue Vicat au niveau de la rue Expilly a été ajouté à la liste initiale.
Cliquer ici pour lire la deuxième lettre et le retour reçu à la première.
Illustration : Grenoble Alpes Métropole « un code de la rue pour une métropole apaisée« .
Le 10 mars 2022, l’Union de Quartier a écrit une première fois aux élus en charge pour demander le retour du marquage au sol par les bandes blanches qui identifient depuis toujours les « passages protégés ».
Voici le texte de la première lettre :
Il y a dans notre secteur un bon nombre de passages piétons sans marquage au sol :
- sur le cours Berriat, au croisement avec la rue Thiers, où de plus le feu à bouton poussoir a regrettablement été supprimé
- sur le boulevard Gambetta, au niveau du cours Berriat
- sur le cours Lafontaine, devant les portes du lycée Champollion
- sur tout le boulevard Agutte-Sembat, de la rue Hoche jusqu’à la rue Molière
Nous ajoutons à cette liste celui de la rue Emile Gueymard, au niveau de la sculpture de Calder, qui n’est pas dans notre secteur mais nous concerne en tant qu’usagers de la gare.
Nous avons constaté que ces « plateaux piétons », dans leur réalisation présente, ne protègent pas les plus vulnérables. Ce sont eux, c’est à dire les piétons, qui sont forcés de s’adapter au trafic des voitures et des vélos ou trottinettes électriques.
Les automobilistes et les cyclistes ne réalisent d’ailleurs généralement pas qu’il y a un passage piéton !
Nous l’avons vu, vécu, entendu : certains piétons, en particulier les personnes âgées et les enfants, n’osent tout simplement pas traverser lorsque le trafic de voitures ou de vélos et de trottinettes devient un peu dense. D’autres personnes, notamment avec handicap moteur ou visuel, le font de façon périlleuse.
Pour les personnes malvoyantes ayant encore la perception des différences de luminosité, les bandes blanches au sol sont essentielles, même si le trafic est faible. Elles sont aussi l’un des repères pour les chiens guides d’aveugles, qui savent les chercher.
Aussi faisons-nous la demande de transformation de ces passages en plateaux piétons protégés, c’est-à-dire avec le marquage au sol par les bandes blanches qui identifient depuis toujours les « passages protégés ».
Exemple de plateau piéton non protégé, au croisement du cours Berriat et de la rue Thiers