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Sept mois de « médiation » sur la pollution surajoutée là où sont les écoles et … toujours rien.

Concernant la pollution surajoutée depuis 2017 là où la fermeture d’Agutte-Sembat a concentré le trafic (notamment sur les rues Lesdiguières et Hoche, le boulevard Gambetta, le cours Jean-Jaurès, l’ensemble du secteur de la place Championnet), les Unions de Quartier UHCV et Championnet-Bonne-Condorcet-Hoche ont lancé une « interpellation citoyenne » intitulée stop à la surpollution d’écoles et d’habitants de nos quartiers.

Après sept mois de « médiation » et une dizaine de réunions, force a été de constater que, plutôt que de résoudre ce problème de santé qui est grave puisqu’il impacte sept écoles et des milliers d’habitants, la mairie n’a cessé de vouloir nier son existence en cherchant à démontrer (en utilisant de vieux chiffres de 2012, donc avant la construction sur le cours Jean-Jaurès du tram E !) que la fermeture d’Agutte-Sembat avait presque partout fait baisser le trafic !

Cette attitude est incompréhensible. Elle est même absurde alors qu’Atmo, l’organisme chargé du contrôle de la qualité de l’air, a conclu dans son rapport sur l’effet du plan de circulation de 2017 qu’il (citations) provoquait des effets locaux négatifs à proximité de certains axes du centre-ville (notamment en bordure du cours Gambetta ou de la rue Lesdiguières) avec plusieurs milliers d’habitants subissant une augmentation de leur exposition au polluant NO2.

Officiellement reconnus en ces termes en 2019, les problèmes du déplacement et de la concentration de la pollution ont ensuite été confirmés début 2022, par les données d’Atmo que l’association Respire a mises en ligne et dont le maire a dit qu’elles étaient alarmantes. Leur analyse montre qu’il y a une pollution plus forte et une évolution défavorable pour les sept écoles du centre-ville pointées sur la carte, comparativement aux autres écoles de Grenoble, entre 2015 et 2019 donc avant et après le changement du plan de circulation.

Les sept écoles impactées par le plan de circulation de 2017

Aussi, estimant avoir longuement fait preuve de beaucoup de patience, les deux Unions de Quartier ont décidé de ne plus attendre pour à nouveau s’exprimer publiquement alors que l’alerte sur ce problème de santé date d’il y a plus d’un an, qu’il y a urgence à le résoudre, que la solution de bon sens qu’elles ont proposée se heurte à un mur malgré l’esprit conciliant qui a présidé à son élaboration.

En effet, cette surpollution résultant de la fermeture d’Agutte-Sembat, il faudrait ré-ouvrir la voie de bus dans le sens Sud-Nord. Cela n’a rien d’un retour aux trois voies d’avant 2017, ne modifie pas la Chronovélo, est très simple à réaliser et ne coûte rien, rétablirait une exposition équitable au regard de la qualité de l’air pour tous les usagers et habitants du centre-ville. Elle est actuellement inégalitaire. Depuis maintenant six ans !

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