« Y a-t-il une culture du tag à Grenoble ? Oui » a affirmé M. Gilles Namur, adjoint au maire « espaces publics, nature en ville, biodiversité et fraîcheur, mobilités », le 20 octobre 2022 à la réunion publique de l’UHCV.
Effectivement, juste avant le tout premier des festivals de street art qui se tiennent chaque année avec support et subventions de la mairie de Grenoble, l’organisateur et bénéficiaire M. Jérôme Catz a déclaré : « Aujourd’hui, on voit du street art de partout, on est bombardés par ça… À Grenoble par exemple, il n’y a pas un rideau de fer qui n’ait pas été tagué. »
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Il y a donc bien une « culture du tag » à Grenoble, et cela très officiellement ! « Est-ce qu’on la subit ? Oui » a poursuivi l’adjoint au maire.
Effectivement ! Mais est-ce une fatalité ? Non, disons nous très fermement à l’UHCV.
Dans cette même réunion, « il faut comprendre qu’on aura du mal à tenir toute la ville » a répondu l’adjoint au maire après ce témoignage d’une habitante : « Je me suis baladée à Orléans, la ville est impeccablement propre donc c’est possible ».
Non seulement nous confirmons que c’est possible mais c’est en plus économique ! Un reportage diffusé au journal télévisé de TF1 du 4 avril 2023 l’a montré : le double résultat de la politique zéro tag est aussi spectaculaire qu’édifiant. La ville de Cannes est parfaitement propre et l’effet dissuasif a fait que le coût du nettoyage est tombé à seulement 20 000 euros (alors qu’il était de 400 000 euros en 2014).
Alors, pour quand la « zone zéro tag » annoncée par la Ville dans le Dauphiné Libéré il y a déjà presque deux ans ? Pour l’instant, ni la réunion publique ni la réponse à notre lettre au maire n’ont donné de réponse à cette question.
SUPPLEMENT D’INFORMATION concernant l’identification des tagueurs :
Il existe d’autres moyens d’enquête que les caméras de surveillance, mais elles sont incontestablement utiles. De nombreux exemples le montrent un peu partout :